J’ai commencé ce blog pour parler couture et j’ai découvert que j’aimais écrire au moins autant que coudre …
Petit.e, on grandissait
Devenue grand.e, on vieillit
Petit.e, on avait hâte de devenir grand.e
Grand.e, on regrette le temps où on était petit.e
A quel moment cesse t’on de grandir pour commencer à vieillir ? A 15 ans ? A 20 ans ? Difficile à dire exactement.
Peut-être, existe-t-il une période de transition où on a cessé de grandir mais où on ne vieillit pas encore. Une période pendant laquelle on murit. Une sorte de purgatoire de la vieillesse.
Je garde la nostalgie de mon enfance dont je ne retiens que les bons souvenirs. Les années collèges, les premières sorties, les premières vacances avec les copines, les premières amours et la découverte de la liberté.
J’ai oublié les douleurs de mon corps qui change (trop) vite, les premiers chagrins d’amour, les doutes, les disputes avec les copines, le sentiment d’être incomprise.
Alors que je suis encore au purgatoire de la vieillesse, je commence à ne pas aimer avoir mal au genou/dos/hanche quand je cours et également ne plus courir aussi vite derrière une balle de tennis.
Je n’aime pas mettre une semaine à me remettre d’une (trop) bonne soirée avec des amis.
Je n’aime pas voir mes premiers cheveux blancs dans le miroir, mes quelques kilos en trop et les rides qui commencent à dessiner mon visage.
Je n’aime pas le temps qui file trop vite et l’idée de devoir perdre un jour ceux que j’aime.
Mais j’aime ma sérénité, j’aime assumer mes choix et m’assumer comme je suis, imparfaite, mais faisant de son mieux.
J’aime pouvoir dire non à la coiffeuse quand elle me propose un soin et commander de l’eau du robinet au restaurant si j’en ai envie.
J’aime mon expérience.
Mais ce que j’aime par-dessus tout c’est de vieillir au même rythme que celui que j’aime et de voir, ensemble, grandir nos enfants.
Alors je me dis que vieillir est une chance.
Ah oui les disputes de copines qui faisaient mal à nos petits cœurs, mais ça se dissipait vite .... J’adore ta question « à quel moment vieillit t’on », on pourrait partir sur une disserte, moi je dirais « quand on commence à remercier (je ne sais qui), d’avoir ceux que nous avons à nos côtés tout en prenant conscience de l’éphémère de nos vies » de là découle l’urgence de vivre fort, ce que tu fais ..... Bravo !!
Merci pour cette belle participation