En 2019, j’ai quitté ma zone de confort – pas si confortable que ça – pour partir au pays de la reconversion professionnelle.
Le voyage ne fait que commencer et il va encore être long, mais j’y ai déjà fait de belles rencontres.
Je ne vous cache pas que parfois j’ai le mal du pays et que voyager au pays de la reconversion professionnelle peut être épuisant. On empreinte des routes qu’on n’avait jamais prises, des moyens de transport qu’on ne connaissait pas et on entend des langues qu’on ne comprend même pas … et tout ça demande une énergie folle !
Lors du voyage, on peut tomber nez à nez avec une colline ou un ruisseau que l’on franchis sans problème, et là quelle fierté ! Mais parfois c’est une montagne ou un fleuve et on se dit qu’elle est trop haute / qu’il est trop large, qu’il y a trop de courant. On se dit qu’on n’arrivera jamais à passer l’obstacle, on serait presque même tenté de faire marche arrière.
Alors on regarde autour de soi et on voit que les autres personnes tentent, qu’elles n’abandonnent pas. On entend également nos supporters les plus fidèles (merci chéri) nous encourager.
Alors on y va aussi et on continue le voyage.
Enfin, ce pays peut aussi faire peur, voire être terrifiant. On ne sait pas ce qu’on va trouver au bout du voyage, ni même si on va y arriver. Et si finalement, ce qu’on y découvrait ne nous plaisait pas ?
Mais finalement il y a quelque chose d’assez excitant dans cette peur. Un peu lorsque enfant, on aimait se raconter des histoires qui font peur. Et c’est finalement ce que je retiendrai de cette année : j’ai adoré me faire peur !
Je vous souhaite donc une année 2020 aussi terrifiante que possible et d’ailleurs, quelle serait la chose la plus terrifiante que vous aimeriez faire en 2020 ?
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