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Super héroïnes du quotidien.

Peut-être est-ce le passage (déjà bien entamé) de la quarantaine.


Ou est-ce ma toute petite qui devenant adolescente prend doucement - mais trop vite à mon goût - le chemin pour devenir une femme.


Ou tout simplement l’air du temps …


Toujours est-il que je deviens de plus en plus féministe en vieillissant.


Professionnellement, je ne pense pas avoir été (trop) victime de discriminations liées à mon sexe.

Personnellement, je ne pense pas non plus avoir été (trop) victime de harcèlement. Peut-être, tout au plus, quelques remarques déplacées et quelques contacts dans le métro que j’aurais aimé éviter.

Ce "pas trop" est déjà trop me diriez-vous et vous auriez raison. Mais c’est un autre débat qui mériterait, à lui seul, un autre post.

Pourtant je trouve qu’être une femme est compliqué.


Cette vidéo circule déjà depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux et je trouve qu’elle résume parfaitement les injonctions contradictoires auxquelles doivent faire face les femmes de nos jours …



Une femme active qui se donne à 100% à son travail est une carriériste au mauvais sens du terme,

Une femme au foyer est une cruche,

Une femme qui ne cherche pas à évoluer – à tout prix – dans le monde de l’entreprise manque d’ambition,

La réussite professionnelle d’une femme sans enfant est forcément là pour masquer un manque,

Une famille nombreuse est forcément un alibi pour ne pas travailler,

Une femme qui réussi est forcément une salope (soit elle a abusé de ses charmes soit c’est une femme sans scrupules).


Et si c’était juste un choix. Un choix fait à un moment et qui n’engage pas la totalité de notre vie. Un choix qui ne définit pas à lui seul qui nous sommes.


On peut avoir envie d’attendre quelques années avant de faire des enfants pour se lancer professionnellement, puis ralentir la cadence pour s’en occuper quand ils sont petits, puis lui redonner un coup d’accélérateur quand ils grandissent et pourquoi pas à un moment décider de faire un break.

Ok, je suis démasquée, je parle de moi ! Mais je suis sûre que je ne suis pas la seule dans cette situation.

Se pose t’on autant de questions avec les hommes à la tête de nos entreprises et de l’état.

Il y a quelques années, quand, pour mon travail, nous sommes partis en Angleterre, mon mari me suivait et tous nos amis me disaient que j’avais de la chance d’avoir un mari qui acceptait de me suivre et de mettre sa carrière entre parenthèse. Et ils avaient raison. J'étais chanceuse.

Mais quand une femme suit son mari à l’étranger, c’est encore elle qui a de la chance d’avoir un mari qui la fait voyager !

Alors de quoi se plaint on les filles, dans tous les cas, ce sont nous les chanceuses !

J’espère au passage que vous noterez l’ironie dans ma phrase #jeprefereverifier


Je ne parlerai pas non plus ici de charge mentale car mon chéri me lit et j’aurais peur de déclencher une énième discussion qui n’aurait d’équivalent en termes d’incompréhension de part et d’autre que les discussions entre le gouvernement et les syndicats sur la réforme des retraites #lexagerationnemajamaisfaitpeur

Mais bon, on ne va pas se mentir, on en a quand même pas mal sur les épaules à la maison aussi.


Derrière chaque grand homme se cache une femme dit d’adage populaire, mais parfois je me dis qu’on est trop forte à cache-cache et que du coup, on peine à nous trouver derrière nos hommes !


Alors, maman solo, maman de tribus, célibataires et célibatantes, mères épanouies ou au bord de la crise de nerf,

Femme chef d’entreprise, auto-entrepreneuse, salariée en haut de l'organisation ou en bas, motivée ou parfois planquée, en pause à durée déterminée ou indéterminée,

Fée du logis ou désastre ménager …


Nous sommes toutes des héroïnes du quotidien ! Et bonne nouvelle, il parait qu’il y a plein de super héros aussi. Et d’ailleurs j’en ai un à la maison....


Comme tous les 10 du mois, ce post est écrit dans le cadre du défi #10dumois organisé par Egalimère

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