Une question revient souvent depuis que je vous ai dévoilé l’existence d’Ô Sainte Patronne.
Comment fais-tu pour coudre si bien ? D’où te viennent tes qualités pédagogiques ? Est-ce héréditaire ? Et ce bon goût ? Inné ou acquis ?
Ça pourrait …. mais malheureusement, ce ne sont pas ces questions qui sortent de votre bouche. Celles-ci doivent rester coincées dans votre néocortex, car – puisque vous vous les posez forcément – il faut bien qu’elles soient quelque part.
Donc LA question est ; THE question is : Pourquoi Ô Sainte Patronne ? D’où vient le nom ? A-t-il une signification particulière ?
Bizarrement, quand on a un enfant, même si le choix du prénom ne fait pas toujours l’unanimité, pour autant rares sont les personnes qui nous demandent de le justifier.
Car à la différence d’un prénom, un nom de marque ne peut pas être un simple coup de cœur, c’est souvent le résultat d’une très longue réflexion.
Et le nom de marque doit être mûrement réfléchi car il sera après difficile d’en changer.
En écrivant cela je me rends compte qu’il est peut-être un peu idiot d’opposer prénom et nom de marque, car on a rarement vu des parents se dire au bout de 2/3 ans, « Finalement, il n’a vraiment pas une tête de Timothée, appelons le désormais Kévin ! »
Bref, le choix d’un nom de marque est important car ce sera la première vitrine de votre entreprise.
Idéalement, en quelques caractères (et un logo) il doit véhiculer votre vision, votre mission et vos valeurs. Et c’est normalement là que vous vous dites « Va de retro maudite marketeuse et balance pourquoi tu as appelé ta boutique Ô Sainte Patronne ! »
Je reviens donc deux ans en arrière quand l’idée germe dans ma tête de lancer mon activité d’ateliers de couture.
Ceux qui me connaissent – ou me lisent depuis quelques temps – savent que pour moi l’humour est primordial et j’avais dans l’idée de jouer avec les mots autour de la couture.
Un peu à la manière des coiffeurs et leurs fameux Popul’Hair, Créa’Tifs, avec une pointe de subtilité supplémentaire !
[Il faut savoir qu’au moment où il décide de se lancer, le niveau de confiance en soi de l’entrepreneur est à son maximum, il est persuadé qu’il fera tout mieux que tout le monde. Il faut d’ailleurs profiter de ce moment qui dure généralement entre 30 minutes et 72h, car après cette confiance ne fait que décroitre jusqu’à parfois tomber dans le négatif – mais ça, c’est une autre histoire]
Je suis drôle (et modeste) - oui - mais rationnelle surtout !
J’ai donc fait la liste de tout le champ lexical de la couture et ai commencé à brainstormer avec mon amie de toujours.
J’ai rapidement exclu les fils et autres créations de Sophie, car je ne voulais pas que mon prénom soit associé à ma marque (ça y est la baisse de confiance en soi était déjà amorcée).
Puis abandonné les noms avec petits ou petites ; il parait que ça équivaut à minimiser notre activité et donc notre talent ...
Exit également les mamies bobines, épingles et bouts de tissus et autres mètres rubans …
Des aiguilles à mes talons … on se rapprochait. J’entrevoyais la rencontre entre mon ancienne vie en tailleur et talons hauts et la nouvelle vie qui s’ouvrait à moi.
Alors, j’ai pensé au patron. C’est qui le patron ? Le patron est une patronne, Un patron, des patronnes. On approchait vraiment …
Quand soudain, la lumière fût … Ce sera Ô Sainte Patronne
Le patron n’allait plus être source de stress ni d’angoisse, mais au contraire le meilleur allié de mes créations, et en plus j’allais être mon propre patron !
Ô Sainte Patronne était donc née.
J’ai voulu également avec un nom aux connotations divines, inviter à la bienveillance et à la protection.
La couture a selon moi de nombreuses vertus au-delà de son aspect « pratique ». (Re)prise de confiance, estime de soi, transmission et partage.
Ô Sainte Patronne veille sur les couturières pour qu’elles trouvent en venant coudre le plaisir, la satisfaction, la détente, la convivialité et la bonne humeur, toutes ces choses qui m’ont donné envie de me lancer et de vous faire partager ma passion !
Je vous attends !